Fidèle à l'image que l'on peut s'en faire (des pierres sombres, des herses, des rues étroites, des collines verdoyantes...) et aux images des guides touristiques (habituellement ces derniers trichent un peu - plus le mensonge est gros, plus le soleil se couche sur le dépliant), Edinburgh est une très belle ville. En 4-5h on a marché au hasard des rues, dans l'ancienne ville médiévale et puis un peu dans la nouvelle. On est passé par des endroits hyper touristiques (l'équivalent de montmartre ou de la petite france...) mais on a échappé au musée de l'histoire du whisky, à l'Edinburgh's dungeon (ya le même à Londres...) et autres lieux incontournables. On se serait bien laissé tenté par le château et ses catacombes, mais la file était bien trop longue et le ticket bien trop cher.
Donc on a continué notre route hasardeuse, siesté un peu dans un parc à l'herbe moelleuse et tellement épaisse que tu ne touches pas la terre, puis visité le National Museum (gratuit), avec comme dans tous les musées du monde des pièces rouillées, des bouts de chaussures et de vaisselle, des canons, des maisons reconstituées, etc... L'architecture intérieure du musée est plutôt sympathique, entendez par là épurée, moderne, avec des courbes et des blocs de béton partout, des ouvertures zénithales, etc, etc, un pur délice. Au final les 2 seules choses qui m'ont intéressées étaient de magnifiques maquettes de bateau entier et en coupe, et puis le toit-terrasse accessible au public. A mon grand dam mon P*TAIN d'appareil photo m'a lâché juste à ce moment là, et donc je suis au regret de ne pouvoir vous faire partager cette vue panoramique sur tout Edinburgh et ses collines alentours un jour de grand soleil. Je suis déçue, parce que c'était vraiment magnifique, avec tout ces bâtiments moyenâgeux et plus récents, la mer au loin, le vert des monts, le volcan (Arthur's Seat) etc...
On a terminé le musée par une salle consacrée aux moyens de communication et de transport, avec moults jeux ludiques pour attirer les mioches dans le monde du savoir, résultat des courses : S. fait la file pendant 20 minutes pour s'asseoir dans une formule 1 en plastoc et tenter un rallye vidéo, L. s'auto-lift (assis sur une chaise, il se soulève grâce à un système de corde) pendant que j'essaie de faire décoller un bouchon en liège qui fait office de fusée.
On se remet en route dans des rues commerçantes bondées où t'as pas intérêt à vouloir changer de direction (autant nager à contre-courant) pour arriver au point de départ et rentrer chez nous.